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Prendre soin de mes bijoux textiles

Dans cet article « prendre soin mes bijoux textiles » découvrez mes conseils de beauté pour protéger vos bijoux. Mes créations en dentelle de crochet, réalisées en fibre de coton naturelles sont des bijoux qui méritent le plus grand soin, la plus grande attention.

En observant quelques gestes basiques, vous les conserverez longtemps.

Je vous recommande de:

éviter de les humidifier, de les mouiller (pluie, douche, transpirations…)

éviter le contact direct avec les parfums, eaux florales, huiles essentielles..

attendre quelques minutes avant de mettre votre bijou, si vous huilez, crémez votre peau,

ne pas dormir avec vos bijoux

ne pas les manipuler avec des mains sales, grasses,

les ranger à l’abri de la lumière, de la poussière, dans un endroit sec

les ranger à plat, voir délicatement roulés sur eux-mêmes.

Pictogrammes concernant l'article prendre soin de mes bijoux en dentelle crochetée mains

Mes bijoux sont livrés dans une pochette brodée main à leur nom

Afin de prendre soin de vos bijoux textiles, ces derniers sont livrés avec un pochette brodée au nom du bracelet, du collier que vous avez choisi afin de pouvoir le ranger, le protéger.

Vous pouvez occasionnellement les laver en respectant ces consignes

Lavez les à la main avec une lessive linge délicat ou laine, l’eau doit être froide,

N’utilisez pas d’eau de javel,

Evitez de les laissez tremper,

Ne les tordez pas, laissez les sécher à plat sur un linge de toilette, à l’abri de l’air ou au sèche cheveu tiède,

Vous pouvez les repasser au fer tiède en plaçant un linge entre la semelle du fer et le bijou, sans appuyer sur le fer à repasser.

Amidonnage

J’amidonne certains de mes bijoux textiles. Vous pouvez vous-même, occasionnellement, redonner de la tenue à ces derniers.

amidonnage simple : le bijou garde une certaine souplesse.

Pour ce faire, j’utilise les amidons du commerce : le plus courant Fabulon Amidon. La vaporisation doit bien être diffuse sur le bijou, ne concentrez pas le spray sur ce dernier au risque de le tâcher. Placer un linge propre entre la semelle du fer et le bijou.

Empois : le bijou reste rigide

La Fleur de maïs (Maïzena)

J’utilise cette technique d’amidonnage pour les boucles d’oreilles, les couronnes de princesses.

Il  faut pour cela une cuillère à soupe de fleur de maïs (Maïzena) et 5 cl d’eau. Mélanger les 2 dans une casserole et mettre à cuire à feu doux jusqu’à obtention d’une colle transparente. Retirer la colle du feu et laisser refroidir. Humecter légèrement l’ouvrage à durcir pour qu’il absorbe la colle uniformément.

Arranger la forme ainsi que les mailles du rebord car une fois sec, l’ouvrage ne bouge plus. Enlever le support juste avant le séchage complet pour éviter que l’ouvrage reste collé sur le support.

Le sucre

Il s’agit ici d’un clin d’oeil à celle qui m’a initiée au crochet : ma grand-mère Boucia Ménia.

Enfant, je me souviens de la voir rigidifier définitivement ses créations au crochet : napperons, coupelles avec un mélange fait de sucre et d’eau.

Il faut 1 volume d’eau pour 2 volumes de sucre (par exemple 100 g d’eau pour 200 g de sucre). Mettre l’eau dans la casserole, y verser le sucre et cuire à petit feu en remuant constamment jusqu’à ce que le volume diminue de 1/3.

Attendre que le sirop soit tiède pour y tremper l’ouvrage et le laisser s’imprégner. Le retirer et le faire sécher sur une forme adéquate.

Arranger la forme ainsi que les mailles du rebord car une fois sec, l’ouvrage ne bouge plus. Enlever le support juste avant le séchage complet pour éviter que l’ouvrage reste collé sur le support.

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Je ne double pas mes broderies

Découvrez dans ce court article pourquoi je ne double pas les broderies de la collection du Petit Monde.

Je ne double pas mes broderies

J’apporte depuis toujours un soin particulier au verso de mes travaux.

J’ai en mémoire une scène qui se déroule un samedi, en début d’année, il y a quelques temps. Mes parents vont fêter leurs 20 ans de mariage. Nous avons décidé de leur offrir, mes frères et moi, un tableau brodé par mes soins. Nous nous rendons un samedi dans la petite mercerie que j’affectionne. Elle a installé à l’entrée de sa boutique un atelier d’encadrement. La broderie est lavée et repassée. Lorsqu’elle prend le travail en main Vabett, la responsable du magasin, va avoir deux gestes :

  • le premier elle passe sa main sur l’endroit du travail à la recherche des nœuds, des épaisseurs de fil qui apparaitront sur le dessus du travail lors de la tension progressive de la toile.
  • Elle va ensuite retourner l’ouvrage, ses mots seront : « Beau travail » avant de poursuivre « je juge autant la qualité d’un travail par le dos que par son endroit ». Ce qu’elle entendait par là : au dos de mon travail j’avais mis un point d’honneur à intégrer dans les points les fils traversant ainsi que mes démarrages de fils. Rien n’accroche le regard lorsque l’on observe le travail. « D’autant plus continua-t-elle que ces fils, noeuds, une fois le travail tendu peuvent percer » . Je tiens de mes grands-mères, de ma maman, ce soin apporté à mes créations brodées qui se regardent autant à l’endroit qu’à l’envers.

Pour illustrer ce choix « Je ne double pas mes broderies », deux techniques de broderie exigent de pouvoir regarder le travail autant sur l’endroit que sur l envers.

Deux techniques de broderies ont cette exigence de perfection du travail

Le Blackwork

Portrait d'Elisabeth 1er portant une robe réalisé au blackwork. Cette technique de broderie exige que ke travail puisse s'observer autant sur l'endroit que sour l'envers. Je ne double pas es broderie développe cet aspect de mon travail de création: mes broderie peuvent également s'observer depuis leur dos.
Portrait d’Elisabeth 1er, 1590, Jesus College Oxford.

Il arrive à la Cour d’Angleterre depuis l’Espagne par le mariage de Catherine d’Aragon avec Henri VIII.

Il orne les vêtements de la cour de son délicat travail de fil noir.

L’exigence de cet art : le motif du Blackwork, doit être reproduit des 2 côtés de la Toile.

Le Point de Bayeux

A l’origine une vaste tapisserie brodée de ce point relatant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066/

Ce point se réalise en 4 étapes

  1. contourer le motif d’un point de tige
  2. Remplir la surface délimitée d’un point lancé. C‘est ici que la règle s’impose. Les points lancés ne doivent apparaître que sur l’endroit du travail, au dos, l’aiguille entre et ressort du même côté de chaque point.
  3. Fixer les points lancés par l’intermédiaire des barrettes. Ici aussi l’aiguille entre et ressort du même côté du point de tige.
  4. Fixer les barrettes par un point de picot
Point de Bayeux, recto verso du travail.

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Le label Oeko-Tex

Généralités

le label Oeko-Tex (prononcer Euro-Tex) est un label international. L’association allemande Oeko-Tex le créer en 192. Cette association regroupe 18 instituts de recherche indépendants.

En premier lieu ce label contrôle tous les éléments, toutes les étapes entrant dans la constitution d’un vêtement : la matière première, le fils de couture, la teinture, le tissage…

Ainsi, le label garantit que le produit final n’est pas nocif pour la santé et la peau des personnes qui sont en contact avec ce dernier.

Deux cas de figure pour obtenir le label Ecotex :

  • le produit final ne contient aucun produits chimiques nocif.
  • le produit contient des produits nocifs mais en quantité infime, bien en-deçà des seuils fixés par le label ce qui fait qu’il ne représente aucun danger pour la santé.

Indirectement ce contrôle exercé sur l’absence de substances nocives dans la fabrication du produit régule la protection de la planète. En limitant ainsi l’utilisation de produits nocifs chez les fabricants, la chaîne de production réduit une grosse partie des déchets dangereux pour l’environnement.

Label Oeko-Tex standard 100 : celui attribué à deux des cotons que j’utilise.

Le label Oeko-Tex  label standard 100 , label d'origine

Il est le premier label créé. Il contrôle la présence ou non de substances nocives dans TOUS les éléments qui constituent un vêtement. Plus de 100 contrôles sont effectués testant plus de 300 substances : qu’elles soient interdites, réglementées ou controversées mais aussi la qualité du pH, la stabilité des couleurs…Des tests en laboratoire sont réalisés, un audit sur site est effectué, renouvelable tous les trois ans.

Une fois le label obtenu, des contrôles de produits prélevés dans le commerce s’effectuent de manière aléatoire. L’attribution du label est pour une année afin d’ assurer la régularité, le sérieux de la démarche du fabricant.

D’autres labels plus spécifiques existent. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous renvoie à l’article complet écrit par Consoglobe sur lequel je me suis inspirée pour la rédaction de ce billet.

Le label Oeko-Tex et mes créations de bijoux au crochet.

Me concernant, je travaille avec trois gammes de coton dont deux possèdent le label Oeko-Tex.

Le nombre de teintes proposées reste à ce jour relativement limité laissant peu de choix dans les déclinaisons des couleurs.

Faire un choix

Au vu de ces éléments, je porte mon choix sur, au sein d’une même collection :

La création de bijoux dans lesquels je n’utiliserai que des cotons Oeko-Tex

label Oeko-Tex standars 100

j’identifierai cette gamme de création par la utilisation du logo pour repères visuels. De cette manière vous distinguerez les bijoux dont le coton est certifié non nocif par mes fournisseurs.

la création de bijoux avec les autres cotons

Cependant je ne peux parler de mes fils de coton sans évoquer les origines, les étapes qui ont mené à la réalisation de ces derniers.

Les secrets du coton

Un peu d’histoire

Pour commencer, le coton est la fibre la plus utilisé au monde dans l’habillement, l’ameublement, dans le domaine pharmaceutique. Il représente près de la moitié des fibres textiles mondiale.

Le coton est utilisé depuis des millénaires.

Des fragments de coton datant d’il y a environ 7000 ans ont été découverts dans des grottes de la vallée de Téhuacan au Mexique. On a également découvert sur la côte nord du Pérou, des fragments de coton colorés datant de plus de 5000 ans.

Ainsi l’Inde cultive le coton depuis plus de 3000. Le Rig-Véda écrit en 1500 av. J.-C. le mentionne. Le Rig-Véda est une collection d’hymnes sacrés de l’Inde antique en sanskrit védique.

Mille ans plus tard, le grec Hérodote mentionne le coton indien : « là-bas, il y a des arbres qui poussent à l’état sauvage dont le fruit est une laine bien plus belle et douce que celle des moutons. Les Indiens en font des vêtements. »

Comment fabrique-t-on le fil de coton?

Depuis toujours, le processus de fabrication du fil reste le même. En définitive les techniques industrielles permettent uniquement d’améliorer le rendement.

Pour se développer le coton a besoin de conditions climatiques particulières. Le coton est en fait la fibre qui entoure les graines du cotonnier, un arbuste qui vit dans les régions tropicales et subtropicales, là où le soleil est chaud et la pluie abondante. En effet l’arbuste a besoin durant cette période végétative qui dure environ quatre mois d’une grande quantité d’eau. À la fin de sa croissance, afin de se développer, c’est un climat sec qui lui sera nécessaire.

Label Oeko-Tex, carte des producteurs mondiaux de coton.
Etape par étape
  • Pour commencer, la récolte suivie du séchage à l’air libre au soleil durant quelques jours.
  • L’humidification par la vapeur d’eau augmente la solidité du fil
  • L’égrenage : séparation de la fibre de coton de sa graine.
  • Le battage : il enlève les saletés, corps étrangers.
  • Le cardage : il peigne les fibres, les sépare les une des autres afin d’ obtenir un long ruban : le ruban de carde.
  • Le filage : le coton brut se transforme en fils. On étire progressivement le ruban de carde en lui appliquant une torsion pour obtenir un fil continu.
  • Le doublage voir triplage, opération optionnelle : fin d’améliorer sa force, son aspect, on double voire triple le fil obtenu.

Photos.

Enriquelopezgarre, Montemari, Jan Haerer, Jim Black de Pixabay